La Professeure Corinne ABBADIE*, responsable de l’équipe « Sénescence, Fibrose et Cancer », nous expose les recherches menées avec son équipe, en collaboration avec l’unité mixte de recherche CANTHER (Hétérogénéité, Plasticité et Résistance aux Thérapies des Cancers)
Ces recherches visent notamment à comprendre les liens entre le cancer et le vieillissement. Ces études renforcent les connaissances déjà acquises sur les mécanismes du cancer, et ce afin de se diriger vers de nouvelles thérapies.
*(Univ. Lille, CNRS, Inserm, CHU de Lille, Institut Pasteur de Lille)
Nos recherches contre le cancer

Cancers secondaires après radiothérapie :
comprendre et prévenir cette complication rare
mais sévère des thérapies anti-cancéreuses.
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Cancers secondaires après radiothérapie : comprendre et prévenir
cette complication rare mais sévère des thérapies anti-cancéreuses.
Cette première étude menée par l’équipe « Sénescence, Fibrose et Cancer » met en jeu les mécanismes de vieillissement prématuré des cellules induit par le traitement par radiothérapie pour prévenir les cancers secondaires post-radiothérapie qui se développent tardivement chez certains patients. Les travaux menés ont pour objectif de démontrer par quels mécanismes les cellules exposées à de faibles doses répétées de radiation finissent par redonner naissance à des cellules cancéreuses.
Ces seconds cancers ne sont ni une récidive du cancerinitial, ni une métastase, mais un nouveau cancer généré, paradoxalement, par le traitement anticancéreux. En effet, beaucoup de traitements anticancéreux agissent en générant en causant des dommages à l’ADN, létaux pour les cellules tumorales, ce qui est le but curatif recherché, mais peut provoquer des mutations, et donc être cancérigène. Bien que ces seconds cancers soient un effet secondaire très rare des thérapies, ils sont jusqu’à présent impossibles à prévenir et très difficiles à traiter.
Des études menées sur des modèles cellulaires in-vitro ont permis de démontrer que ces cellules subissent des dommages à l’ADN très discrets, des cassures simple brin, considérées généralement comme des dommages réparés rapidement et ayant peu de conséquences, mais qui au fur et à mesure des irradiations quotidiennes finissent par ne plus être réparées, s’accumulent et induisent le vieillissement prématuré des cellules.
La connaissance apportée par l’étude de ces mécanismes cellulaires et moléculaires permettra d’identifier de nouvelles cibles de candidats-médicaments capables soit de prévenir l’apparition de cellules sénescentes suite à un traitement par radiothérapie, soit d’éliminer spécifiquement ces cellules, pour prévenir ou réduire ces complications tardives./p>
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Cancers secondaires après radiothérapie : comprendre et prévenir
cette complication rare mais sévère des thérapies anti-cancéreuses.
Cette première étude menée par l’équipe « Sénescence, Fibrose et Cancer » met en jeu les mécanismes de vieillissement prématuré des cellules induit par le traitement par radiothérapie pour prévenir les cancers secondaires post-radiothérapie qui se développent tardivement chez certains patients. Les travaux menés ont pour objectif de démontrer par quels mécanismes les cellules exposées à de faibles doses répétées de radiation finissent par redonner naissance à des cellules cancéreuses.
Ces seconds cancers ne sont ni une récidive du cancerinitial, ni une métastase, mais un nouveau cancer généré, paradoxalement, par le traitement anticancéreux. En effet, beaucoup de traitements anticancéreux agissent en générant en causant des dommages à l’ADN, létaux pour les cellules tumorales, ce qui est le but curatif recherché, mais peut provoquer des mutations, et donc être cancérigène. Bien que ces seconds cancers soient un effet secondaire très rare des thérapies, ils sont jusqu’à présent impossibles à prévenir et très difficiles à traiter.
Des études menées sur des modèles cellulaires in-vitro ont permis de démontrer que ces cellules subissent des dommages à l’ADN très discrets, des cassures simple brin, considérées généralement comme des dommages réparés rapidement et ayant peu de conséquences, mais qui au fur et à mesure des irradiations quotidiennes finissent par ne plus être réparées, s’accumulent et induisent le vieillissement prématuré des cellules.
La connaissance apportée par l’étude de ces mécanismes cellulaires et moléculaires permettra d’identifier de nouvelles cibles de candidats-médicaments capables soit de prévenir l’apparition de cellules sénescentes suite à un traitement par radiothérapie, soit d’éliminer spécifiquement ces cellules, pour prévenir ou réduire ces complications tardives.
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Une piste thérapeutique
pour réduire les effets secondaires
d’une chimiothérapie.
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Une piste thérapeutique pour réduire les effets secondaires d’une chimiothérapie.
Le projet conduit par le Pr Christelle CAUFFIEZ s’intéresse au cisplatine, une chimiothérapie indiquée pour lutter contre les tumeurs dans de nombreux cancers. Elle s’accompagne toutefois d’effets secondaires importants, en particulier une toxicité au niveau des reins qui peut entraîner une insuffisance rénale aiguë et des douleurs europathiques importantes. Des scientifiques de l’Inserm, de l’université et du CHU de Lille, du CNRS et de l’Institut Pasteur de Lille, en collaboration avec des chercheurs américains ont identifié un médicament qui pourrait changer la donne pour les patients.
Les scientifiques se sont intéressés à un médicament appelé « istradefylline » qui a déjà été approuvé aux Etats-Unis et au Japon pour le traitement de la maladie de Parkinson. Ce médicament fonctionne en bloquant des récepteurs à la surface de nos cellules, les récepteurs de l’adénosine.
Avant d’envisager la généralisation de cette approche thérapeutique aux patients atteints de cancers, ces résultats devront d’abord être consolidés en organisant un essai clinique rigoureux. Néanmoins, le fait que l’istradefylline soit déjà utilisée chez l’humain pour traiter une autre pathologie constitue d’ores et déjà une perspective intéressante pour améliorer la prise en charge des patients à court terme.
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Une piste thérapeutique pour réduire les effets secondaires d’une chimiothérapie.
Le projet conduit par le Pr Christelle CAUFFIEZ s’intéresse au cisplatine, une chimiothérapie indiquée pour lutter contre les tumeurs dans de nombreux cancers. Elle s’accompagne toutefois d’effets secondaires importants, en particulier une toxicité au niveau des reins qui peut entraîner une insuffisance rénale aiguë et des douleurs neuropathiques importantes. Des scientifiques de l’Inserm, de l’université et du CHU de Lille, du CNRS et de l’Institut Pasteur de Lille, en collaboration avec des chercheurs américains ont identifié un médicament qui pourrait changer la donne pour les patients.
Les scientifiques se sont intéressés à un médicament appelé « istradefylline » qui a déjà été approuvé aux Etats-Unis et au Japon pour le traitement de la maladie de Parkinson. Ce médicament fonctionne en bloquant des récepteurs à la surface de nos cellules, les récepteurs de l’adénosine.
Avant d’envisager la généralisation de cette approche thérapeutique aux patients atteints de cancers, ces résultats devront d’abord être consolidés en organisant un essai clinique rigoureux. Néanmoins, le fait que l’istradefylline soit déjà utilisée chez l’humain pour traiter une autre pathologie constitue d’ores et déjà une perspective intéressante pour améliorer la prise en charge des patients à court terme.
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